SNALC

CR du CTSD 78 du 26 novembre 2020

Bilan de rentrée 2nd degré

  1. Bilan des moyens

En 2020, il y a 1067 élèves de plus qu’à la rentrée 2019, avec une augmentation de 763 élèves en collège.

Une hausse des effectifs a été constatée dans les ULIS.

En SEGPA, on constate également une hausse des effectifs.

Le directeur académique souligne la qualité du travail des services de la DSDEN, car il y a peu d’écart entre les effectifs prévisionnels du 27 janvier 2020 et les effectifs constatés à la rentrée :

  • Il y a 85 élèves de moins que prévu en collège.
  • Il y a 59 élèves de plus que prévu en SEGPA.
  • Il y a 196 élèves de plus que prévu en lycée.

En tout, il y a eu 23 créations de postes dans le département.

Les organisations syndicales ont souligné le nombre trop élevé de HSA et demandent à l’administration d’être attentive à ce problème, car les collègues ne peuvent pas absorber autant d’heures supplémentaires sans conséquences sur leur santé et la qualité des cours qu’ils dispensent. Les OS ont également rappelé qu’elles avaient alerté l’administration sur les effectifs surchargés en classe de 2nde avec parfois 36 élèves par classe.

Suite à la hausse des effectifs en 2020/21, les dotations ont augmenté par rapport à la dotation initiale du CTSD du 27 janvier 2020 :

lycées : +101 heures postes, + 828 HSA avec une stabilité sur les IMP

SEGPA : +72 heures postes, - 63 HSA avec une stabilité sur les IMP

collèges : +122 heures postes, +355 HSA avec une stabilité sur les IMP

En CPGE, il n’y a pas eu de modifications depuis janvier. 2182 heures leur sont allouées.

Les budgets sont épuisés, il ne reste que quelques heures réservées à des actions spécifiques.

 

  1. Réponses aux questions des OS

Les HSA

Le directeur académique souligne que, dans bien des cas, les professeurs demandent des HSA. Le nombre élevé de HSA est souvent dû au fait que, dans les disciplines déficitaires, il n’y a pas assez de TZR ni de contractuels.

L’annulation de la banalisation de la matinée du 2 novembre 2020

Selon le directeur académique, cette décision n’aurait pas été prise de gaieté de cœur, mais la banalisation de ces heures posait trop de problèmes, notamment pour le ramassage scolaire. Les élèves ne pouvaient pas être livrés à la rue, d’autant plus que le risque d’attentats est élevé.

Les HSE allouées aux établissements pour accompagner les élèves en difficultés jusqu’aux vacances de la Toussaint

73% de ces heures ont été consommées en lycée et 77 % en collège. Cependant, l’administration souligne l’importance de l’accompagnement de ces élèves fragilisés par le confinement qui doit être pensé sur le long terme.

La gestion des élèves arrivés en cours d’année dans les établissements scolaires des Yvelines

Les OS ont constaté que depuis 2 ou 3 ans, de plus en plus d’élèves arrivent dans les établissements en cours d’année. Le directeur académique a répondu que cela était dû à l’accroissement du nombre de familles parisiennes qui migrent vers la périphérie pour des raisons économiques. De plus, en raison de la crise économique, de plus en plus de familles se voient contraintes de retirer leurs enfants des établissements privés et de les inscrire dans le public.

Les choix d’orientation en lycée

Les demandes vers la voie générale ont augmenté, avec une hausse de 1,9% en 1ère générale et une hausse de 0.9% en voie professionnelle.

Les choix de spécialités en 1ère :

61,1% maths

48.5 % SES

40% physique - chimie

Les masques DIM distribués à une partie des enseignants

D’après une étude de l’ANSES, les masques DIM distribués aux enseignants ne présentaient pas de danger si les conditions d’utilisation étaient respectées.

L’exercice PPMS prévu au mois de décembre

Les OS ont déploré la violence du scenario envisagé dans les documents préparatoires transmis à certains enseignants et ont émis un doute sur la compatibilité de cet exercice avec le protocole sanitaire qui- en plus du port du masque- préconise la distanciation sociale.

L’administration a répondu que les élèves ne devaient pas être collés les uns aux autres lors de cet exercice et que le port du masque était une mesure suffisante. Face aux risques d’attentats, cet exercice paraît cependant primordial. L’administration souhaite maintenir cet exercice pour évaluer les processus de remontée d'informations.

La répartition des moyens en vie scolaire

Les OS ont demandé plus de moyens pour faire face à la situation sanitaire et ont demandé à ce que ces attributions de moyens supplémentaires soient ensuite pérennes dans le temps.

Le directeur académique a annoncé qu’un travail serait prochainement réalisé pour assurer une répartition équitable des moyens entre les ETB, en prenant en compte le public accueilli. Il a toutefois souligné que l’augmentation des moyens n’était pas de son ressort.

Par ailleurs, en période de COVID-19, les Yvelines bénéficient d’un appoint d’AED amenés à intervenir sur un certain secteur géographique. Ils ne sont pas implantés dans un ETB mais exercent dans des zones de bassin pour soutenir les équipes vie scolaire. Une campagne de recrutement a été lancée et plusieurs AED seront recrutés jusqu’au mois de février.

Leurs missions ont évolué, car certains AED doivent assurer la surveillance des classes qui sont en cours avec des professeurs qui exercent à distance.

Le directeur académique a souligné que le taux de contamination des AED n’est pas plus élevé que chez les professeurs.

Les OS ont demandé si les AED qui ne sont pas rattachés à un ETB étaient couverts en cas d’accident sur le trajet aller-retour entre leur domicile et les ETB dans lesquels ils travaillent.  En effet, en cas d’accident, ils devront être en mesure de prouver qu’ils étaient attendus dans un ETB. Selon le directeur académique, les AED en question n’ont pas besoin de couverture particulière mais cette question sera réexaminée.

Le nombre de contaminations dans les ETB

Selon le directeur académique, il y aurait peu de contaminations dans les établissements scolaires. Les cas contacts qui ont été testés auraient, dans la plupart de cas, été négatifs. Il n’y aurait pas de transmission professeurs-élèves. Selon le directeur académique, cela constitue la preuve que les mesures de protections mises en place sont suffisantes. Les élèves et les professeurs ne seraient pas plus exposés au virus à l’intérieur des ETB qu’ailleurs. Le nombre de cas signalés serait en baisse constante (120 cas/jour le 13 novembre et 50 cas/jours le 23 novembre).

A la demande du SNALC, le directeur académique s’est engagé à communiquer ces chiffres -actualisés chaque semaine- aux CE qui devront les afficher en salle des professeurs, afin d’informer les personnels en toute transparence et de pacifier les relations entre les personnels et l’administration de l’EN. Le directeur académique a par ailleurs émis le souhait de travailler en toute sincérité avec les personnels de l’EN.

 

Alexandra Strelow pour le SNALC Versailles

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