SNALC

Les aménagements apportés au nouveau brevet

Dans le bulletin officiel du 4 janvier 2018 sont parues les nouvelles modalités d'attribution du DNB à compter de la session 2018 [...] On apprend ainsi qu’ : « Il s'agit d'un DNB équilibré et clarifié. L'examen final est renforcé : les cinq épreuves de juin comptent autant en points que l'évaluation des acquis des élèves prévus par le socle commun.

Dans le bulletin officiel du 4 janvier 2018 sont parues les nouvelles modalités d'attribution du DNB à compter de la session 2018.

Et voici ce que vous pouvez lire sur Eduscol :

Les épreuves du DNB

Préparer le DNB avec les sujets zéro

 
Le SNALC vous avait déjà informés sur les modifications à venir.

 
Dans le B.O, on apprend ainsi qu’ : « Il s'agit d'un DNB équilibré et clarifié. L'examen final est renforcé : les cinq épreuves de juin comptent autant en points que l'évaluation des acquis des élèves prévus par le socle commun.

  • Les élèves passent quatre épreuves écrites distinctes : français ; mathématiques ; histoire - géographie - enseignement moral et civique ; physique-chimie ou sciences de la vie et de la Terre ou technologie (2 parmi les 3).
  • La structure de l'épreuve de français est différente.
  • Les questions portant sur la maîtrise de la langue française (grammaire, orthographe, lexique) sont plus nombreuses. »

Le SNALC se réjouit bien sûr du poids donné à l’épreuve finale, du rééquilibrage des points notamment en mathématiques et en français et du retour à des épreuves « distinctes ». Malheureusement l’épreuve d’Histoire-géographie-EMC reste sur 50 points.

En EMC, quand on lit ce que le sujet zéro propose, voici ce que l'on y trouve : des définitions à relier, un QCM pour trouver une date et un dialogue à imaginer. Ce dernier exercice n'est pas pratiqué en histoire géographie, les élèves n'y sont pas préparés. Simpliste et loin de ce qu'on peut attendre en fin de troisième.

En histoire, le sujet est très court, un seul document et quelques questions.

En géographie, il y a la fameuse réponse longue définie ainsi dans le bulletin officiel : "Un développement construit, sous la forme d'un texte structuré et de longueur adaptée à un élève en fin de cycle 4, répond à une question d'histoire ou de géographie". C'est finalement une simple question de cours dans laquelle l'élève retranscrit un paragraphe appris par coeur, on est loin d'un paragraphe argumenté avec études de documents croisés et problématique...

On peut s'interroger aussi sur l'intérêt de demander où est la France sur un planisphère en fin de troisième (même si tous ne sauront pas...) et sur la pertinence de laisser au choix des élèves le figuré pour placer la France sur le planisphère... Va-t-on accepter un petit cœur rose ? Enfin, cela reste du repérage, c'est déjà ça...

 
En français, il est évident que l’importance donnée à la langue va en faire grincer plus d’un (voir l’article sur la réforme de la grammaire vue par les IPR de lettres de l’académie de Versailles).

L’épreuve se déroulera ainsi

  • Travail sur le texte littéraire et sur l’image (50 points – 1 h 10) divisé en deux parties :

Compréhension et compétences d’interprétation (questions sur le texte et l’image), 
Grammaire et compétences linguistiques incluant l’exercice de réécriture auparavant séparé des questions sur le texte.

  • Dictée (20 minutes – 10 points)
  • Rédaction (1 h 30 – 40 points) avec toujours au choix le sujet de réflexion ou le sujet d’imagination.

La place donnée à l’étude de l’image dans l’épreuve de français peut laisser dubitatif, certes non obligatoire mais suggérée au vu des sujets zéro.

On constate une fois de plus que le mot « compétences » est incontournable…

En mathématiques, hormis le rééquilibrage des points, il n’y a pratiquement aucun changement. Le sujet zéro (en quasi-totalité inspiré de précédentes épreuves) est d'une facilité alarmante avec très peu de questions niveau 3ème.

Il y a toujours un exercice d'algorithmique obligatoire, alors que le programme d'algorithmique reste aussi flou.

Dernière « vieille nouveauté » : la réintroduction de l'histoire des arts dans l'épreuve orale.