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Voeux du SNALC : M. Le Ministre, le plus gros travail reste à faire

La section académique du SNALC-VERSAILLES vous souhaite une excellente année 2018. Plusieurs mesures du ministre de l’Education Nationale depuis son entrée en fonction nous paraissent positives. Cependant, le plus gros travail reste à faire.

La section académique du SNALC-VERSAILLES vous souhaite une excellente année 2018.

Cette année, comme les années précédentes, l’équipe du SNALC-Versailles sera à votre écoute. N’hésitez pas à la contacter et à inciter vos collègues à le faire.

Plusieurs mesures du ministre de l’Education Nationale depuis son entrée en fonction nous paraissent positives. On peut citer le rétablissement de la semaine de 4 jours, du redoublement et de la dictée, les aménagements apportés à la Réforme du collège mise en place par Mme Vallaud-Belkacem, les effectifs en CP plafonnés à 12 en REP+, les consultations sur la réforme du bac, le plan Etudiant.

Cependant, le plus gros travail reste à faire.

Dans les établissements les collègues s’impatientent. Ils souffrent de plus en plus, car leurs conditions de travail deviennent insupportables : classes surchargées avec 31 élèves en collège et 28 en REP, contraintes administratives de plus en plus prenantes : remplissage du LSU, véritable usine à gaz, multiplication des dispositifs (PPRE, PAP, AP…) et des réunions notamment pour les mettre en place, présence omnipotente des « compétences » au détriment des savoirs, pressions exercées par l’administration pour la suppression des notes…

Les revendications qui remontent du terrain doivent enfin être écoutées.

Les professeurs réclament en priorité la suppression du LSU sous sa forme actuelle et du découpage des cycles tel qu’il est fait. Les élèves de sixième sont pleinement au collège et non plus en primaire, le cycle 3 ne sert qu’à imposer un certain fonctionnement (suppression des notes, polyvalence des enseignants) …

Le rétablissement des horaires disciplinaires tels qu’ils étaient avant la réforme du collège devient urgent. Les élèves de sixième ont par exemple 3h30 de français + 1heure d’AP (avec souvent un autre professeur) au lieu de 4h30 ou 5h + 1h de soutien auparavant. Le pôle EIST dans lequel les horaires de technologie, physique et SVT sont globalisés doit être supprimé. Les professeurs motivés qui réclament des horaires décents pour les langues anciennes et vivantes (et le cas échéant la reconduction ou le rétablissement de sections européennes) ne doivent plus se voir opposer certains arguments éculés.

Non, ce n’est pas vrai ! Maîtriser une ou deux langues anciennes, parler correctement l’allemand et l’anglais ne relève pas de l’élitisme mais de l’ambition de l’école d’apporter à tous la culture et les moyens de réussir dans un monde de plus en plus ouvert.

Pour créer « l’école de la confiance » comme le dit le ministre, beaucoup de travail reste donc à faire. Les personnels attendent impatiemment la fin de la caporalisation et de réelles améliorations dans leurs conditions de travail.

Le SNALC qui défend la liberté pédagogique et a voté contre le PPCR parce qu’il réclame une réelle revalorisation des rémunérations et des carrières continuera de se battre, fidèle à ses principes, pour que tous les personnels puissent exercer librement et décemment leur métier.

Tels sont les vœux du SNALC pour 2018. C’est ce qu’il fera. Vous pouvez lui faire confiance.