SNALC

Rentrée 2023 en Ile de France

la cote d’alerte est atteinte

Le Snalc rappelle que pour être efficace et permettre un échange réellement préparatoire avec les représentants des personnels, cette réunion portant sur l’organisation de la rentrée scolaire 2023 et l’offre de formation technologique en lycée aurait dû se tenir bien en amont de la rentrée scolaire 2023 et non après cette dernière.

De même les représentants des personnels ont reçu les documents du Conseil régional concernant les transferts opérés sur Paris suite à la fermeture de lycées parisiens à laquelle nous nous sommes opposés, la veille seulement de cette réunion ,à 17heures, ce qui nous laisse trop peu de temps pour les étudier. Par expérience nous savons à quoi nous en tenir avec ce genre de rapports qui se veulent rassurants. Dans la réalité il faudra probablement attendre le retour des vacances de Toussaint pour pouvoir travailler dans les établissements d’accueil d’une manière convenable. Comme d’habitude on a voulu aller trop vite sans prendre le temps de préparer de bonnes conditions de transition et accompagner les personnels traumatisés.

La nouvelle carte de formations professionnelles proposée par la région a l’avantage de créer des formations liées à des secteurs stratégiques d’avenir (transition écologique, cybersécurité, défi du « grand âge »  et le Snalc en est satisfait. Néanmoins l’annonce par le Président de la République de fermetures progressives jusqu’à leur suppression en 2026 des formations non insérantes suscite chez les personnels et les élèves des angoisses et incompréhension. Sont visées des filières comme la gestion administrative, la vente et le commerce qui continuent cependant de présenter des débouchés importants. Cette décision est incompréhensible.

Le Snalc souhaiterait connaître quelles formations professionnelles seront ouvertes et fermées d’ici 2026.

Nous constatons à cette rentrée encore les carences de l’encadrement des élèves, malgré les promesses du ministre.

En ce qui concerne la question vestimentaire, le Snalc approuve la publication d’un texte réglementaire national. Les chefs d’établissement sont restés trop longtemps à faire face, seuls, sans consignes claires et exposés aux pressions.

Le Snalc défend l’école public et se déclare opposé aux projets de la région qui prévoit de prendre en charge la médecine scolaire, l’orientation, les zones difficiles par le moyen d’établissements rendus  autonomes (recrutement, programmes)au titre de l’autorité fonctionnelle  qu’elle a sur les établissements et à laquelle le Snalc est opposé. La région a déjà beaucoup de difficultés à honorer ses tâches de rénovation, de création de places pour ne pas en plus se lancer dans l’aventure pédagogique. Ces déclarations sont facteur de trouble. Laissons enseigner ceux dont c’est le métier.

Le vice-président de la région, James Chéron, a rappelé les investissements en faveur des lycées et en particulier à Paris pour l’accueil des élèves transférés à partir des lycées fermés.

Les recteurs et rectrice de Paris, Créteil et Versailles présents, ont dénié la carence d’encadrement en invoquant des chiffres qui nous ont paru pour le moins contestables.

Le Snalc a voté contre toutes les propositions de la région soumises aux avis des représentants des personnels.

Frédéric Seitz
Représentant du Snalc au CIEN

Ordre du jour de la séance du CIEN du 12 septembre 2023
Fermeture lycées parisiens - Bilan des travaux
CIEN - Dotation globale de fonctionnement des lycées 2024 - Compte-rendu
CIEN et CSA - Bilan des fermetures